Samuel Bastien se confie: "Un kiné et un préparateur viennent à la maison"
Après ses blessures, Samuel Bastien soigne particulièrement la récupération invisible.
- Publié le 21-11-2018 à 21h47
- Mis à jour le 22-11-2018 à 07h37
Après ses blessures, Samuel Bastien soigne particulièrement la récupération invisible. Dans le lobby de l’hôtel de Tubize, Samuel Bastien sourit. Savoure aussi. Absent du précédent rassemblement en octobre sur blessure, le milieu a vu ses partenaires se qualifier en Suède pour l’Euro. "C’est un peu bizarre. Même si je n’étais pas en Suède, j’étais derrière ma télé à les supporter à fond. J’étais comme un fan. L’objectif est atteint mais il faudra démontrer à l’Euro qu’on est une bonne équipe", concède-t-il avant d’avouer : "C’est clair que j’y pense beaucoup à l’Euro. Tous les joueurs ici veulent le jouer et on sait très bien que cela fait longtemps que la Belgique n’a pas joué un Euro chez les Espoirs. On en est conscient. Si on va là-bas, on ira pour montrer quelque chose."
Aller en Italie passe par une bonne saison en club. Est-ce que votre dernier match, à Courtrai, n’est-il pas votre meilleur depuis votre arrivée ?
"Oui. Je pense. Je me sentais bien. Avant cela, j’ai eu une blessure qui m’a ralenti. J’ai été à l’arrêt un mois, avec quelques rechutes. Je n’étais pas revenu à mon meilleur niveau. Là, je me suis senti bien. Et je me sens de mieux en mieux."
Est-ce que ces pépins ne sont pas un contrecoup suite à votre début de saison chargé ?
"Peut-être, oui. C’est vrai que j’ai enchaîné beaucoup de matchs en début de saison. Malheureusement, c’est venu, cela fait parti du foot. Je me suis bien soigné et je suis prêt à enchaîner les matchs. Je mets toutes les chances de mon côté. Il y a un kiné, un préparateur qui viennent à la maison. C’est important le travail à la maison, les soins. On s’entraîne beaucoup, on a les matchs et on n’a pas forcément tout le temps au club l’opportunité de faire ce qu’on aimerait. Là, il y a quelqu’un qui vient que pour toi et qui connaît ton corps."
Depuis combien de temps le faites-vous ?
"J’ai commencé à le faire en Italie mais moins régulièrement. Avec mon retour, c’est plus facile. Je le fais au moins une fois par semaine avec l’accord du club."
Vous découvrez la Pro League depuis le début de saison après trois saisons en Italie. Quel regard portez-vous sur le niveau du championnat ?
"Franchement, la Pro League est très critiquée. On me disait : pourquoi tu reviens en Belgique ? Cela va être facile, ce n’est pas un championnat pour toi. Mais les gens se trompent. J’ai connu la Serie A mais il ne faut pas négliger la Pro League. C’est très physique, avec de très bonnes équipes. On le voit au classement. C’est un très bon championnat. C’est plus physique qu’en Italie où c’est plus tactique. Là-bas, on mange de la tactique."
Vous n’allez quand même pas de nous faire croire que vous êtes au régime tactique avec Michel Preud’homme…
"Non. On en mange (rires). Après, Monsieur Preud’homme, c’est une icône du foot. Je suis aussi venu pour lui. J’ai discuté avec lui avant de venir. Il m’apprend beaucoup. Chaque jour à l’entraînement, il est beaucoup derrière ses joueurs et nous fait progresser. Et je compte écouter ses conseils pour exploser."